Recherche

Mathias Mallette (1888 - 1948)

#313344

Il est aussi connu sous le nom de Mathias Mallette 1, 2, 3. Il est aussi connu sous le nom de Mathias Mallette senior 1. Il est aussi connu sous le nom de Joseph Mathias Mallette 4. Il est aussi connu sous le nom de Mathias Malette 5. Il est aussi connu sous le nom de Mathias Mallet 6.

Il est le fils de Mathias Mallette 4 et Marie Demarbre 4.

Il est le filleul de Odile Demarbre 4 et Jean-Baptiste Charbonneau 4.

Il naît le 26 février 1888 au Québec, Canada 4, 7, 8. Il est baptisé le 27 février 1888 à Sacré-Coeur-de-Jésus, Montréal, Île de Montréal, Québec par Avila Lapalme en présence de Odile Demarbre, Jean-Baptiste Charbonneau et Mathias Mallette 4. Il épouse Exilia Gaudreau fille de Elodie Léveillé et Olivier Gaudreau le 8 février 1910 à L'Immaculée-Conception, Montréal 1, 9. Il décède le 2 avril 1948 à Montréal 33.

Liste de ses enfants connus:

   1. personne vivante 34 (de Exilia Gaudreau)
+ 2. Mathias Mallette junior (1910 - ) 1 (de Exilia Gaudreau)
   3. Aline Mallette (1912 - 1941) (de Exilia Gaudreau)
+ 4. Jacqueline Mallette (1918 - 2004) 9, 15, 35, 36 (de Exilia Gaudreau)
   5. Réjane Mallette (1920 - ) (de Exilia Gaudreau)
+ 6. Marie-Paule Mallette (1922 - 2014) 34 (de Exilia Gaudreau)
+ 7. Raymonde Mallette (1926 - 2009) (de Exilia Gaudreau)
+ 8. Denise Mallette (1929 - ) (de Exilia Gaudreau)

Mathias Mallette est lutteur 9. Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident au 624 Chambord, Montréal de 1913 à 1914 10. Mathias Mallette est peintre de 1913 à 1945 11, 12, 13. Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident au 338 Papineau, Montréal de 1915 à 1918 14. Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident à Sacré-Coeur, Montréal en 1918 15. Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident au 546 de Lanaudière, Montréal de 1920 à 1921 16. Mathias Mallette est peintre déclarant un salaire de 1248$ en 1921 17. Il est de nationalité canadienne de 1921 à 1931 3, 17. Mathias Mallette est de religion catholique de 1921 à 1931 3, 17.

Il est d'orignie ethnique française de 1921 à 1931 3, 17. Il parle français et anglais de 1921 à 1931 3, 17. Il sait lire et écrire de 1921 à 1931 3, 17. Réjane Mallette, Jacqueline Mallette, Aline Mallette, Mathias Mallette junior, Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident dans un 4½ au coût de 16$ par mois au 546 de Lanaudière, Montréal en juin 1921 18. Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident au 197 Chambord, Montréal de 1922 à 1925 19. Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident au 4405 Chambord, Montréal de 1926 à 1930 20. Mathias Mallette est peintre automobile ayant un salaire annuel de 1800$ en 1931 3. Denise Mallette, Raymonde Mallette, Marie-Paule Mallette, Réjane Mallette, Jacqueline Mallette, Aline Mallette, Mathias Mallette junior, Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident avec un loyer de 26$ sans radio au 4261 Brebeuf, Montréal en 1931 3. Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident au 4261 Brebeuf, Montréal de 1931 à 1932 21.

Aline Mallette, Exilia Gaudreau et Mathias Mallette résident au 1882 Bourbonniere, Montréal de 1933 à 1935 13, 22. Mathias Mallette est peintre chez Duval Motors de 1935 à 1937 au 529 Jarry ou au 3930 Sainte-Catherine Est, Montréal 23Ateliers Duval Motors: Vers 1920, au 3930 rue Sainte-Catherine Est à Montréal . Mathias Mallette réside au 1517 Bourbonniere, Montréal de 1936 à 1937 24. Mathias Mallette est peintre au Snowdon De Luxe Garage en 1938 au 5008 boulevard Décarie, Montréal 25. Mathias Mallette réside au 1354 Marie-Anne Est, Montréal en 1938 25. Mathias Mallette est président du syndicat de l'Auto-Voiture Inc. de 1938 à 1944 26, 27, 28, 29Officiers du syndicat de l'Auto-Voiture Inc.: . Mathias Mallette réside au 3957 Rivard, Montréal en 1939 30. Mathias Mallette est peintre chez Duval Motors en 1940 au 3930 Sainte-Catherine Est, Montréal 31. Mathias Mallette réside au 2283 Dorion, Montréal en 1940 31.

Mathias Mallette est peintre chez Harrison Bros en 1941 32. Mathias Mallette réside au 4517 Chambord, Montréal en 1941 32. Mathias Mallette, Jean-Charles Lemay, Jacqueline Mallette et Marie-Paule Mallette résident au 1839 Bourbonnière, Montréal en 1945 12.

Il est présent lors de l'inhumation de Exilia Gaudreau le 3 mai 1938 à Notre-Dame, Montréal par Raoul Bouin 1.


Mathias Mallette (1888 - 1948) Mathias Mallette (1840 - 1891) Louis Mallette (1806 - 1875) François Mallet (1785 - ) François Malette
Josephte Dubo ( - 1795)
Madeleine Masta (1785 - ) Toussaint Masta (1752 - 1806)
Magdeleine Dufau ( - 1806)
Caroline Collin (1813 - 1886) Jean-Baptiste Colin (1760 - 1836) Pierre Colin (1717 - 1765)
Magdeleine Louineau (1739 - )
Louise Bousquet Michel Bousquet
Catherine Leduc
Marie Demarbre Charles Demarble (1818 - ) Charles Demarble (1791 - ) Joseph Pierre Demarbre (1750 - 1801)
Marie Agathe Rochon
Barbe Desautels (1791 - ) Prudent Desautels (1755 - )
Therese Archambaut ( - 1812)
Félicité Lépine (1818 - ) Michel Chevaudier dit Lépine Jean-Baptiste Chevaudier dit Lépine (1749 - 1825)
Marie Félicité Richard dite Tallard (1748 - 1822)
Josette Rose Joseph Rose
Geneviève Maillé (1756 - )


Portrait de Mathias Mallette: Carte mortuaire
Ateliers Duval Motors: Vers 1920, au 3930 rue Sainte-Catherine Est à MontréalOfficiers du syndicat de l'Auto-Voiture Inc.:

a. Message de M. Mathias Mallette: Lettre ouvertes aux membres du "Syndicat National de l'auto-voiture" publiée vers 1939

Message de M. Mathias Mallette
À l'occasion du jubilé de notre Syndicat, je suis heureux de souhaiter à tous mes confrères en particulier et à tous les ouvriers de l'Auto-Voiture de voir leurs familles et leur métier respectif jouir d'une ère de bonheur et de prospérité.
Depuis ces vingt-cinq années écoulées, que de changements nous avons à constater! Les ouvriers un peu agés se rappellent avec plaisir les débuts de nore syndicat qui portait alors le nom de "SYNDICAT NATIONAL ET CATHOLIQUE DES CARROSSIERS". 1914! Ah! c'était le bon temps! Nous ne connaissions pas alors, ou presque pas, le chômage dans nos métiers; nos salaires, quoique pas bien élevés, étaient tout de même un peu plus en rapport avec le coût de la vie de l'époque.
Les ouvriers qui fondèrent alors le syndicat agirent en novateurs, car ils furent les premiers dans Montréal à se grouper sous l'égide des enseignements bontificaux de l'Eglise Catholique Romaine.
Les débuts furent assez pénibles; il fallait faire comprendre aux ouvriers d'alors qui n'avaient connu autre organisation que les Unions Internationales, la différence des deux mouvements. Mais, grâce au travail ardu des fondateurs, à l'aide précieuse et efficace du clergé et à la paternelle directive de Mgr. Gauthier le mouvement pris bientôt de l'ampleur et put, de ses propres moyens, progresser et accomplir la tâche qu'il séétait assigné, c'est à dire, défendre les droits et revendiquer pour ses membres dans les cadres de la justice et de la légalité la part de bien-être et de bonheur à laquelle tout être humain a droit.
Mais, malheureusement, le patronat d'alors ne comprit pas et ne s'adapta pas avec le même empressement à ces idées nouvelles. Et c'est pourquoi, nous vîmes en 1919 surgir des difficultés qui forcèrent le Syndicat à faire la grève; mais, Dieu merci! cette grève ne dura qu'une semaine et le 19 août, après négociations avec les patrons, nous obtenions satisfaction et un contrat était signé avec "L'ASSOCIATION DES PATRONS-CARROSSIERS" nous accordant de meilleurs salaires et des conditions plus humaines de travail.
Depuis, nous n'avons plus eu de grève, mais cela n'implique pas que nous ayons toujours joiu de tous les avantages que nous étions en droit de désirer. Non! loin de là! Comme les autres et, peut-être plus que les autres, nous avons eu à subir les effets de l'après-guerre et de la crise mondiale.
Nos ouvriers découragés ont déserté le syndicat; les patrons en ont profité. Nous voyant désorganisés et affaiblis, ils se sont eux aussi désintéressés de leur propore organisation et se sont livré une concurence effrénée pour ne pas dire déloyale. Mais cette concurrence, c'est à même le salaire ouvrier, restreint d'année en année, qu'on trouvât le moyen de la soutenir. Heureusement que "tant aller à la fontaine qu'à la fin cruche s'emplit" cette concurrence ne pouvait plus durer. Les patrons, eux-mêmes, ne pouvaient plus la supporter; il fallait trouver un moyen de l'enrayer; il fallait chercher un moyen de relever l'industrie qui s'enlisait de plsu en plus dans le marasme. Le syndicalisme et le gouvernement nous procuraient ce moyen par la loi des conventions collectives de travail; mais, pour profiter de ces avantages il fallait être deux organisations contractantes.
Là encore, le syndicat devenu le "SYNDICAT NATIONAL DE L'AUTO-VOITURE, INC." gardant toujours les mêmes principes et les mêmes excellentes intentions, toujours prêt à tendre la main au patronat honnête, toujours prêt à travailler pour une cause juste, pour l'intérêt de ses membres et des ouvriers en général, voulant accomplir pleinement sa tâche du relèvement de l'industrie déchue, proposa à "L'ASSOCIATION DES MARCHANDS-DÉTAILLANTS, Section de l'Automobile" une convention collective qui, en stabilisant les salaires, apportait un remède immédiat aux maux dont nous souffrions tous, patrons et ouvriers. Et le 29 janvier 1938, le Ministère du Travail publiaiut dans la "GAZETTE OFFICIELLE DE QUÉBEC" le résultat d'une entente intervenue entre les deux organisations. Ce décret reçut la sanction du Gouverneur-en-Conseil le 11 mai 1938 et entrait en vigeur le 23 mai suivant.
Je ne prétends pas, messieurs les ouvriers, que ce contrat nous ait apporté toutes les améliorations que nous eommes en droit de réclamer, non! mais nous devons reconnaître qu'il fut un premier pas vers des conditions meilleures; il nous a créé un terrain d'entente avec les employeurs par le truchement du comité conjoint constitué pour l'applicatio du décriet; nous pouvons y discuter avec les patrons, leur faire toucher du doigt les injustices et les misères que nous avons subies; nous nous comprenons mieux parce que plus unis, nous pouvons parler d'égal à égal et travailler la main dans la main pour ainsi dire à l'amélioration de nous conditions industrielles.
Ce contrat, expirant le premier août de cette année, pouvait se renouveler automatiquement, être modifié ou abrogé; le syndicat a demandé et obtenu, après négociaions, un nouveau contrat.
Peut-être, serons-nous critiqués; nous nous y attendons, nous n'avons pas pu obtenir tout ce que nous voulions obtenir,mais à celà il y a plusieurs raisons. Tout d'abord, nous avons dû admettre que l'année courant n'est pas plus florissante que les quelque années passées; il nous était impossible de demander plus que les patrons ne pouvaient donner. Ensuite, nous devons admettre que nous n'avons pas le support que nous serions en droit d'attendre de la part des travailleurs. Si tous les ouvriers au lieu de nous critiquer à l'atelier ou ailleurs, si tous ceux qui ne sont pas satisfaits de leur sort se joignaient à nous, s'ils venaient exposer leurs griefs et leurs désirs aux assemblées régulières du syndicat, si au lieu de nous critiquer ils venaient nous aider comme nous nous efforcons (sic) de leur aider; si tous les ouvriers voulaient comprendre qu'un contrat collectif n'est pas seulement le fait d'un homme ou d'un groupe mais qu'il assujettit à ses données tous les ouvriers concernés, que celà représente 18,000 ouvriers et 2,400 garages ou débits d'essence, je le répète, si le ouvriers voulaient se donner la peine de peser toutes ces choses, ils admettraient que, malgré toute la bonne volonté que déploient les officiers du Syndicat, il leur est impossible de pouvoir connaître tous les désirs et les besoins de tous.
Ne croyez-vous pas messieurs les ouvriers, que si tous ceux qui gagent leur vie et celle de leur famille dans l'industrie de l'automobile, pensaient pendant un seul moment à leurs propre affaires et prenaient en main leurs intérêts, aucun, je crois, ne négligerait de joindre une organisation qui est prête et qui a tout ce qu'il faut pour lui aider.
Le jour où les ouvriers décideront de s'unir, de former un syndicat possédant la majorité des ouvriers des différents métiers de l'industrie de l'auto et de la voiture, nous pourrons demander et obtenir des conditions et des salaires qui nous ramèneront aux jours où nous pouvions vivre sans s'endetter tout en travaillant. Nous verrions alors s'introduire en premanence chez nous une ère nouvelle de prospérité où chacun trouvera son lot de bonheur.
Espérant que ces quelques remarques pourront porter à réfléchir ceux qui liront ces lignes, je termine en souhaitant "BONNE FÊTE" à tous et vous invite, messieurs les ouvriers, à venir vous joindre à nous au cours de nos prochaines assemblées.
MATHIAS MALLETTE
président.


Questions, commentaires, informations de la section collaboration: (Ajouter une note)

    1. Actes originaux et minutes - Notre-Dame de Montréal, 1938, p. 241

    2. Rec. 1921 Canada - Québec, Montréal (Saint-Denis), sous-district 18, Tableau 1, p. 31, Ligne 13

    3. Rec. 1931 Canada - Québec, Hochelaga, 53, Montréal, p. 14, ligne 17

    4. Actes originaux et minutes - Montréal, Sacré-Coeur-de-Jésus, 1888, p. 30, B144

    5. Lovell - 1921-22

    6. Lovell - 1913-14

    7. Rec. 1921 Canada - Québec, Montréal (Saint-Denis), sous-district 18, Tableau 1, p. 31, Ligne 13 (âgé de 33 ans)

    8. Rec. 1931 Canada - Québec, Hochelaga, 53, Montréal, p. 14, ligne 17 (43 ans)

    9. Information Familiale -

    10. Lovell - 1913-14, 1914-15 aujourd'hui probablement 5224 Chambord

    11. Lovell - 1913-14, 1914-15, 1915-16, 1916-17, 1917-18, 1918-19, 1920-21, 1921-22, 1922-23, 1923-24, 1924-25, 1925-1926, 1926-27, 1927-28, 1928-29, 1929-30, 1930-31, 1931-32, 1932-33, 1933-34, 1939-40

    12. Liste électorale - Canada, Québec, Hochelaga, 1945

    13. Liste électorale - Canada, Québec, Hochelaga, 1935

    14. Lovell - 1915-16, 1916-17, 1917-18, 1918-19 aujourd'hui probablement le 2208 Papineau

    15. Information Familiale - Certificat de naissance et de baptême de Jacqueline Mallette

    16. Lovell - 1920-21, 1921-22 aujourd'hui probablement le 5146 de Lanaudière

    17. Rec. 1921 Canada - Québec, Montréal (Saint-Denis), sous-district 18, Tableau 1, p. 31, Ligne 13

    18. Rec. 1921 Canada - Québec, Montréal (Saint-Denis), sous-district 18, Tableau 1, p. 31, Ligne 13 aujourd'hui probablement le 5146 de Lanaudière

    19. Lovell - 1922-23, 1923-24, 1924-25, 1925-1926 aujourd'hui probablement le 4457 Chambord

    20. Lovell - 1926-27, 1927-28, 1928-29, 1929-30, 1930-31

    21. Lovell - 1931-32

    22. Lovell - 1933-34, 1934-35, 1935-36

    23. Lovell - 1935-36, 1937-38

    24. Lovell - 1936-37, 1937-38

    25. Lovell - 1938-39

    26. Internet - "Le travail", avril 1944, Vol. XX, No. 4 www.csn.qc.ca (fin avant 1944)

    27. Internet - "La Vie Syndicale", décembre 1933, Vol. XI, No. 12 www.csn.qc.ca (après 1933)

    28. Internet - "La Vie Syndicale", décembre 1929, Vol. 6, No. 2 www.csn.qc.ca (après 1930)

    29. Internet - "La Vie Syndicale", décembre 1939, Vol. 22, No. 28 www.csn.qc.ca

    30. Lovell - 1939-40

    31. Lovell - 1940-41

    32. Lovell - 1941-42

    33. Information Familiale - Carte mortuaire de Mathias Mallette en possession de Robert Lemay

    34. Courriel de Marie-Josée Lemay - 4 juin 2014

    35. Information Familiale - Déclaration de décès #504474

    36. Information Familiale - Certificat de mariage de Jean-Charles Lemay et Jacqueline Mallette


    La dernière mise à jour de cette personne a été faite le 2024-03-31